LA NUIT NOIRE - ROMAN A SUIVRE

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konsstrukt
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LA NUIT NOIRE - ROMAN A SUIVRE

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999 – 11 ans

Je suis sur le lit avec maman. Elle est allongée sur le dos et moi je suis allongé à côté d’elle. Elle est nue, à part ses collants blancs. Moi, je suis entièrement nu. Ma tête repose sur son ventre. Ma bouche est sur son sexe. Je l’embrasse, à travers le nylon. J’aime l’odeur de ses collants, à cet endroit-là. Elle me caresse le côté et le bras. Elle a les yeux fermés. Mon sexe est dur. Je me frotte lentement contre sa cuisse. J’aime le crissement du bas. Elle appuie son bassin contre ma bouche. Elle soupire. Je n’aime pas quand elle soupire. Je n’aime pas quand elle prend mon visage pour me guider. Je n’aime pas non plus quand elle enlève ses collants et qu’elle me force à la lécher. Sa main vient sur mon sexe tout dur. Ca, j’aime bien. Je me tourne sur le dos pour qu’elle puisse mieux le caresser. Elle vient sur moi. Elle m’embrasse le torse. Elle me fait des bisous sur le ventre et sur le sexe. Elle le prend dans sa bouche et ça j’aime beaucoup. Ca me fait du bien. Ca me fait chaud au ventre. Elle fait glisser sa bouche le long de mon sexe comme si c’était une sucette, et des fois elle le lèche comme si c’était une glace. Elle caresse mes boules aussi. D’un coup mon cœur accélère et j’ai comme une décharge électrique au bout du sexe. Mon jus coule dans sa bouche et elle l’avale. C’est ensuite, que je n’aime pas. Moi, j’ai envie de dormir mais maman veut que je lui fasse du bien à mon tour. Elle enlève ses collants et je n’aime plus autant l’odeur. J’aime l’odeur des collants sur son sexe. L’odeur de son sexe tout seul, je n’aime pas trop. Elle s’assied sur moi mais elle fait attention à ne pas m’écraser. Son sexe vient tout contre ma bouche. Elle veut que je l’embrasse et que je le lèche à l’intérieur. Elle gémit très fort. Je n’aime pas, on dirait qu’elle à mal et ça me fait peur. Elle a un goût fort et salé. C’est très humide et chaud. Quand je la lèche j’ai envie de pleurer. Elle passe une main sous ma nuque et caresse mon visage. Avec l’autre elle écarte l’entrée de son sexe pour que je lèche plus loin. Elle gémit plus fort quand ma langue vient contre son bouton. Elle prend mon visage à deux mains et le presse contre son sexe. Elle crie. Elle dit « oui, oui, je vais venir ». Ca veut dire que je lui fais vraiment beaucoup de bien. Ses cuisses tremblent un peu et il y a un liquide épais et qui a un mauvais goût qui vient sur ma langue. Et puis elle crie encore plus fort et m’écrase la bouche contre son sexe. A ce moment-là, il faut que je presse ma langue contre son bouton, aussi fort que je peux, et que je ne bouge pas. J’ai envie d’avaler ma salive ou de reprendre mon souffle, mais je ne peux pas. Des fois, ça dure presque une minute entière. J’ai le temps de compter jusqu’à cinquante. Et puis elle relâche les muscles de ses cuisses et la pression de ses mains, et elle se détend. Elle s’allonge sur le lit, et je m’allonge à côté d’elle. Elle me fait des petits bisous sur le sexe et sur le ventre et elle me dit des mots gentils. Moi, je me sens mal, mais je ne dis rien. J’ai à la fois envie de pleurer et envie qu’elle recommence à prendre mon sexe dans sa bouche. Des fois, mon sexe redevient dur et elle le caresse jusqu’à ce que je jus blanc coule sur son ventre et sur ses nénés. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, elle s’endort. Une fois qu’elle dort, je prends ses collants et je me caresse le sexe avec. Je vais mettre du jus plein ses collants mais elle s’en fiche.
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998 – 13 ans

Je suis planqué entre deux pavillons. Il y a un espace étroit, presqu’une ruelle, goudronné, protégé par deux plots en ciments à chaque extrémité. C’est large de un mètre, long de dix. Je suis là. J’attends. A quinze heures, Gilles sortira. La maison sera vide, alors. Il n’y aura plus que le chien. C’est le chien, qui m’intéresse. Il est quatorze heures trente. D’ici, je peux parfaitement voir le jardin devant le pavillon, et la fenêtre de la chambre de Gilles, au premier étage, sur le côté. Il est en caleçon. Il se prépare. Il choisit des vêtements. Il regarde les jouets Star Wars qui pendent du plafond. Dans le pavillon, le chien est allongé. Il dort. Je ne sais pas à quelle race il appartient. Cela ne m’intéresse pas. C’est un chien de taille moyenne, au poils ras et brun. C’est celui-là que je veux, parce qu’il appartient à Gilles. Gilles, je ne peux pas l’avoir. Je pense souvent à lui, le soir. J’énumère à voix basse tout le matériel que j’ai emporté, tout le matériel dont j’ai besoin. J’aime le son de ma voix. Le grand sac poubelle. Le chloroforme. La viande. Le couteau, au cas où. Le chien n’a pas le droit d’entrer dans la maison. Je le sais, à force d’observer. Enculé de Gilles. Va retrouver ta pute, va te faire sucer la queue. Moi, je vais penser à toi. Je vais y penser très fort. Fils de pute. Dégénéré. Ca y’est, tu es habillé. C’est bien. Je le regarde ouvrir la porte de sa chambre, sortir, fermer, disparaître de ma vue. Je regarde sans penser à rien dans la chambre vide. Un X-wing en plastique oscille lentement. C’est presque imperceptible. Personne d’autre que moi ne voie ça. Gilles ouvre la porte de la maison. Il a mis une veste. Il donne une caresse à son chien, puis s’engage dans la rue. J’attends un quart d’heure. Le quartier est calme. Au cours de ce quart d’heure, une seule voiture passe ; et un seul piéton. Ni l’un ni l’autre ne me remarquent. Je suis invisible. Si je me concentre, je peux presque sentir l’odeur du chien. Il ne fait rien. Il se gratte de temps en temps. Il dort, surtout. Quand je décide qu’il est temps, il s’agite, en proie à un rêve. Il ne se doute de rien. Il ne sait rien. Le sac poubelle est plié et dissimulé dans ma poche. Il faut que tout aille très vite. Je suis à la balustrade. J’appelle le chien. Il grogne et il approche. Je lui lance un morceau de viande avant qu’il n’aboie. Il renifle, et puis il commence à manger. J’ouvre la balustrade et j’entre. Le chien relève la tête et grogne, je lui redonne de la viande. Je m’accroupis. Je tiens un troisième morceau de viande rouge dans la main. Je lui fais signe d’approcher. Il obéis. Je lui tends la viande, de la main gauche. De la droite, je sors le bocal de chloroforme, et puis le coton. Le chien attrape la viande. Il mange près de moi. Il n’a pas confiance, mais il en veut d’autre. Il ne veut pas gâcher le moment. Lentement, je dévisse le bocal ; je verse un peu de liquide sur le coton, suffisemment. Ca y’est, l’odeur parvient au chien, il s’inquiète. Ca se passe très vite. Je me jette sur son dos. Je l’écrase. Il essaie de me mordre et je plonge ma main dans sa gueule. Je chope sa mâchoire inférieure. Il couine il se débat. Je pèse sur lui. Il est couché sur le côté, maintenant. De mon autre main je prends le coton imbibé de somnifère et je le presse contre sa truffe. Dans un mouvement de panique plus violent, il est sur le point de m’échapper. Je l’écrase plus fort, il se débat, c’est comme un rodéo, et finalement il cède. Sa force disparaît, il devient mou. Je me relève. Je suis en sueur. Je suis en érection.
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997 – 10 ans

Maman m’appelle dans sa chambre. Elle est allongée sur le lit, entièrement nue. Son zizi est tout lisse. Elle sent le parfum. Elle me dit en souriant qu’elle a un cadeau pour moi. Je suis gêné et content. J’ai envie de l’ouvrir, mais elle me demande de venir sur le lit, d’abord, pour qu’elle me déshabille. Sa voix et son regard me font chaud au ventre. Mon zizi à moi devient tout dur ; j’ai envie de pleurer je ne sais pas pourquoi. Je m’allonge auprès de maman. Elle m’embrasse le front, les joues, et puis la bouche. Elle me donne des petits baisers. Elle prend ma main et la place entre ses jambes. La peau est très douce. Elle avance son ventre. Je sais ce que je dois faire. Je pousse un doigt dans son zizi. Il entre facilement. C’est très chaud, très humide. Elle soupire et je n’aime pas quand elle soupire. Elle a les yeux fermés. Elle prend mon poignet dans sa main. Elle me tiens fort la main, comme pour traverser. Elle bouge ma main comme elle aime. Mon doigt entre et sort très vite de son zizi. Elle bouge plus vite son ventre. Elle respire fort. Elle murmure, les yeux fermés, mon chéri, ho, mon chéri. J’ai une boule dans le ventre, et mon zizi à moi est très dur. Je mets mon autre main dans mon pantalon pour le caresser. Ca me fait du bien. Maman m’embrasse dans le cou en faisant des petits bruits que je n’aime pas. J’ai mal au ventre. J’ai envie de vomir. J’ai des frissons dans tous le dos. Les petits cris de maman, j’ai envie qu’ils s’arrêtent ; mais, c’est bien de me caresser. Maman s’aperçoit que je me caresse et me demande d’arrêter. Elle a les joues rouges. Elle sort ma main d’entre ses jambes, et embrasse et lèche mon doigt qui était dans son zizi. Elle me fait allonger sur le dos, et me déshabille, en m’embrassant partout. Je ne sais pas quoi faire. Je ne bouge pas. Je me sens bien et pas bien en même temps. Elle chuchote que c’est à elle de me faire du bien, à personne d’autre, même pas à moi. Je sais que ça n’est pas vrai, mais je ne dis rien. Elle prend mon zizi dans sa bouche. Je ne pense plus à rien, juste que c’est bien et pas bien à la fois et que je n’arrive pas à choisir. J’ai envie que mon jus coule dans sa bouche, mais elle s’arrête de sucer mon zizi avant ça. Je me sens bizarre, j’ai les mains qui tremblent et j’ai trop chaud. Elle me dit que maintenant, c’est le moment d’ouvrir mon cadeau. Elle va le chercher et le met entre nous deux. Je défais le nœud, je déchire le paquet, j’ouvre la boite en carton. Elle contient une sorte de ceinture en cuir. Il y a un faux zizi plus grand que le mien accroché à la ceinture. C’est un faux zizi d’adulte. Je rougis en voyant ça. Maman m’explique qu’avec ça je serai comme un grand, et que je pourrais lui faire du bien comme un grand. Elle me dit qu’elle va me montrer, mais que d’abord il faut finir ce qu’on a commencé. Elle me rallonge, et remet sa bouche sur mon zizi. Pendant qu’elle me suce et me lèche le zizi, je regarde la ceinture et le faux zizi qui y est accroché. Maman avale entièrement mon zizi dans sa bouche, et l’aspire, et me fait des choses, autour, avec sa langue, comme des chatouilles mais en beaucoup mieux. J’ai une gros frisson et je sens que mon jus est parti. Je suis en sueur, et je suis essoufflé. J’ai vu comme des étoiles blanches devant les yeux, et ça s’est arrêté. Maman me dit que maintenant, c’est à mon tour de lui faire plaisir. Elle m’explique comment enfiler la ceinture. Ca me fait tout drôle d’avoir un aussi gros zizi.


***


ps :
konsstrukt c'est aussi une newsletter poétique (le bordel quotidien, poésie hebdomadaire) et un fanzine (abattoir, numéro 2 à paraître ce mois-ci).

renseignements : konsstrukt@hotmail.com
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996 – 13 ans

Mercredi, je quitte la maison avant huit heures. Je quitte la résidence, et je longe la voie rapide. Je passe devant un restaurant Chinois, un boutique d’article de golf dont la vitrine est protégée par des plots en ciment, un assurance, un boutique de luminaires, une boutique de hi-fi, et j’arrive à la zone des supermarchés. Darty, Bricorama, Mac Donald’s, Flunch, Jouet Club ; ils sont tous fermés à part MacDo. Tous les parkings sont déserts. Je me dirige vers Carrefour. L’air est froid, imprégné d’essence même s’il n’y a presque pas de voiture. Les portes tambours tournent lentement. J’entre dans la galerie marchande de Carrefour. Il est huit heures et quart. Les premiers clients sont déjà là, massés. Ce sont tous des vieux et des vieilles, ou des couples de vieux. Ils ont tous des chariots, sauf moi. Tout le groupe des clients, ça fait comme un entonnoir dont l’extrémité est dirigée vers l’entrée. Tous les regards des vieux sont tournés vers la grille. Je me tiens un peu à l’écart, j’observe. Le magasin ouvre à huit heures et demie ; ils sont déjà tous là, attentifs. Tous les vieux sont habillés pareil, avec des pantalons de vieux, des gilets, ou des pulls légers, ils sont tous gris ou marron. Côté galerie commerciale, un vigile fait les cent pas près de la grille. On se connaît de vue, mais on ne s’est jamais dit un mot. Pas très loin de moi, il y a un kiosque où on peut acheter des fleurs. L’employée est déjà là, bien que sa boutique n’ouvre qu’à neuf heures et demie. Elle nettoie les fleurs, elle termine sa mise en place. Elle porte déjà son tablier vert, aux couleurs du magasin qui l’emploie. De l’autre côté de la grille, dans Carrefour, des employés circulent en portant des paniers, et mettent en rayon des produits. Les caissières, à leurs postes, déchirent des rouleau de pièces qu’elles rangent dans les compartiments de leur caisse. A l’accueil, près de la grille, les hôtesses discutent. Le rire de l’une d’elle arrive jusqu’à moi. Face à l’accueil, un autre vigile, que je connais de vue également, a pris son poste. Il semble perdu dans ses pensées. Il est huit heure vingt. La télé se met en route, partout dans la galerie. Je tourne la tête vers le poste le plus proche de moi. Quelques vieux et quelques vieilles font pareil. Le programme dure deux ou trois minutes, et il tourne en boucle. Il y a d’abord un écran fixe avec le logo de Carrefour, les horaires d’ouverture, et l’heure, puis la météo régionale, nationale et européenne, puis les programmes télé hezrtziens présentés par Télépoche, puis une information sportive présentée par l’Equipe TV, puis deux filles prises en photo et brièvement décrites par une société publicitaire (prénom, âge, ville, études suivies, centres d’intérets); les deux putes sont en maillot de bain et font des sourires de putes, ça doit plaire aux vieux, aux vieilles et aux vigiles ; et ça recommence. Je détourne les yeux. A huit heures trentes, dans un bruit métallique qui capte l’attention de tous les vieux et de toutes les vieilles, les grilles bougent. Elles s’ouvrent lentement. Ils s’avancent tous, synchrones, pour passer les portiques. Je trouve ça un peu effrayant, comme chaque mercredi. Je passe un peu après tout le monde. Je constate que le vigile me reconnaît. Il ne me dit rien, et je ne lui dit rien non plus. Je me dirige vers le rayon presse. Je feuillette le dernier numéro de Jeune et Jolie. Je le repose. Ensuite, je feuillette le dernier numéro de Muteen. Je me dis que ce sont toutes des salopes. J’écoute vaguement la radio. Je n’ai pas d’ombre ; personne n’a d’ombre, à cause du trop grand nombre de sources lumineuses ; ça m’angoisse. Je repose Muteen, et je vais trainer du côté du rayon électroménager. Deux vieux comparent les différents modèles de congélateurs, en parlant fort. Je les écoute et je les regarde.
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Message par konsstrukt »

la nuit noire est un très long roman, en trois partie. ça aurait été amusant, pour moi (sinon pour vous), de le publier, au jour le jour, pendant pas loin de deux ans.

pas de bol, j'ai eu une meilleure idée.

à la fin de la première partie doit se placer une sorte d'interlude qui, par sa teneur même, rend complêtement stupide le principe même d'une publication au jour le jour. au contraire, il ne fonctionne que si le lecteur endurant s'est fadé les cent et quelques pages d'un trait, autant que faire se peut.

donc, je vous donne rendez-vous prochainement pour la publication de l'intégralité de la première partie de LA NUIT NOIRE.

à partir de demain, vous trouverez, à la place de LA NUIT NOIRE, des poèmes issus du recueil abattoir.

konsstrukt vous aime.
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