est-ce que t'as un peu plus d'infos sur "ONDIKOI" ?
pour les couloirs universitaires c'esrt de mon ressort étant estudiantin à la formidable université réac de paris 5 (la première a avoir adopté la réforme si je ne m'abuse)...
je vous informe (sûrement pas tout de suite) des qu'on évolue... j'aimerais bien pomper des thunes de ma fac surtout quand je vois des "soirées teenager" j'aimerais bien y opposer "teen anger" enfin bref...
dès que y a du neuf du coté de chez vous les profs jsuis présent !!!!!!!!!!!!
Je vais essayer de retrouver et de photographier ONDIKOI. En tout cas, je vois bien ce journal-affiche avec cette double perspective critique générale/reconnaissance particulière d'expériences, saluées par un hurlement lupien à chaque fois.
Je pense comme toi que nos institutions sont aussi des lieux qu'on peut uitiliser, non pour simplement leur soutirer de l'argent mais bien pour leur rendre quelque chose qu'elles ont perdu, je pense qu'elles sont parasitées par de bien plus gros parasites que ceux qui usent de la photocopieuse et des murs au nom des principes même que l'institution a défendu. Je dois partir mais au retour jeparle du réseau Musée de l'Homme.
Pour ce journal-affiche, on pourrait essayer, toujours dans l'idée donner forme ensemble à ce qu'est la convergence, de cultiver l'hétérogénéité, par exemple, dans une même édition, de mettre côte à côte des récits d'initiatives internes aux institutions les plus classiques, et des récits d'action les plus alternatives (politiques ou festives ou artistiques, ou autres). Juxtaposer aussi des récits qui renvoient à actions obscures et individuellesde longues et des récits d'actions collectives courtes et très signitifactives. Juxtaposer des écrits fondamentaux toujours actuels, et des récits d'évènements très fugaces et gratuits qui n'ont pas vocation à s'inscrire mais qui sont très importants dans les trajectoires de chacun, etc.
Il faut miser sur la longue durée, et l'anonymat. L'opiniatreté et le collectif toujours maintenu à l'état potentiel. Les contrastes et les liens que nous faisons entre des choses qui ne sont pas pour le moment mises ensemble dans les discours issus de l'engagement "classique" (mais je connais trop mal).
Ca créerait un espace où on donnerait forme visuelle au fait qu'il ne s'agit pas d'une mouvance pré-étiquetée, d'un ton critique radical ou à l'inverse d'un ton organisationnel productiviste exposant son succès. J'aime bien l'idée de l'affiche-journal. Elle renvoie aussi à quelque chose que je me suis dit en voyant dernièrement à nouveau le petit tract jaune obstiné de l'Homme de Marmottan, celui qui dénonce régulièrement dans un délire étrange les agissements secrets et pervers de Marmottan à l'égard des toxicomanes. Au début je n'y ai vu qu'une voix infime et délirante dans la cacophonie urbaine. Mais l'auteur finit par imposer son espère de cri répété et incompréhensible, il y a quelque chose de poéique dans le fait que sa rage infatigable et démente ait réussi à faire en sorte qu'on repère sa marque un peu partout dans la zone 10ème, 18ème, alors que tant d'énormes organisations dépensent des millions pour qu'on les voie.
Ca me rappelle une scène relatée par une des survivantes d'Auschwitz interviewée par M. Pollak, le sociologue, dans "l'Univers concentrationnaire" : un groupe de paysannes qui tout les matins sans exception se dirigeait vers la sortie du camp et tous les matins se faisait barrer le passage et rebrousser chemin. Elles apparaissaient comme des simples d'esprit, bornées, incapables de comprendre la réalité la plus élémentaire du camp. Mais bientôt, les autres prisonnières guettaient ce moment où le groupe se dirigeait vers la sortie parce qu'au fond, la petite procession dérisoire et obstinée rappeleur à toutes, jour après jour, que leur place était dehors, et que c'était l'adaptation au camp qui était la folie.
Je trouve qu'il ya dans cet investissement inlassable de l'espace urbain quelque chose de fou, mais qui rappelle que ce qui est vraiment fou, c'est l'obscénité permanente de la publicité à laquelle nous sommes adaptés, et colonises tous les espaces d'expression, et à agir sur nous d'une manière que nous ignorons, ne serait ce que parce que ça rappelle la puissance d'une idéologie devenue une sorte de substrat naturel qui n'a pas besoin de se positionner par rapport à autre chose, mais par rapport à quoi tout le reste est somme de se positionner.
j'ai cherché sur internet mais je n'ai rien trouvé sur l'homme de marmotan pourais tu m'en dire plus ?
je suis intrigué par ceux qui reprennent l'espace public - qui se veut marchand, optimisé (comme les bancs dans le métro) - que ce soit revendicatif (les tréteaux de la colère, 10 personns de 6 nationalités et de tous âges qui organisent des sainettes sur les places publiques à Paris pour la régularisation des sans-papiers) ou plus gratuit (le graffiti, les "space invaders et autres espègleries)
Ce sont des affiches en 1/2 A4 jaunes collées dans le 10ème et le 18ème arrondissement pour dénoncer l'hopital Marmotan qui serait contre les toxicos, dans un délire verbal. Le type a pété les plombs mais il a de la suite dans les idées depuis des années qu'il colle ses tracts. Je vais aussi essayer de photogaphier ça.
I'm back : j'étais loin de mon pc durant trois jours. Hé bien, ça fait plaisir de voir que cette conversation, ainsi que l'autre en parallèle, prend de l'ampleur et que l'on se retrouve à plusieurs pour ce projet journaffichiste engagé ! Ce qu'on peut déjà commencer par faire, ce serait de se décrire chacun en quelques phrases les situations de résistance qu'on aimerait voir figurer dans ce projet éditorial (et les logiques contre quoi s'élaborent ces résistances), de manière à avoir une idée globale avant de réfléchir plus avant sur le détail du projet.
+A+
drÖne d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
Etant la cause d' un maelstrom de pensées, sensations, idées vagues et diffuses, mélangé aux dures réalitées de ma vie (survie?) quotidienne laborieuse, je vous prierais de patienter un certain temps avant que je puisse participer plus activement à cette conversation. Je garderai malgré tout un ou deux neurones actifs en réserve pour suivre vos ébats-débats avec le plus grand intérêt.
En esperant pouvoir vous faire partager le plus rapidement possible de mes propres élucubrations mystico-culturo-professionnelles je vous pris d' agréer messieurs dames mes ondes les plus positives.
TouF proDUCKzion
Section Hard-Core
Délégation Hard-Dub to Dub-Core
pas seulement ni vraimment de moi cette idée... car préexistante... l'important serait que chacun puisse héberger les idées d'AUTRES à sa manière selon ses moyens... mais ça soulève pluisieurs problèmes :
les moyens ?
qui accepte quoi ? dans quelle mesure il accorde l'espace qu'il s'approprie aux AUTRES ?
quels médias : seulement informationnel, artistique (affiche ? films ? performance ?) >> quelle vocation ? (parceque le lieu fait appel aux expériences personnelles donc ne pose pas de problème en tant que chacun met là où il désire)
quel impact recherché ? un lien entre l'auteur et ses spectateurs ?
mais là j'ai l'impression de mettre la charrue avant les boeufs...
en attendant ça me tenait à coeur de poser ça en attendant de faire assez parler de cette idée autour de moi !
et encore un truc avant que mes questions ne s'aiguisent....
l'idée de virus ça vous intéresse ? une propagation sans nom, mais qui investit tout ce qu'elle peut...
jsuis présent !!!!!!!!!!!!
