Changement de citoyenneté
srefuser la reconnaissance administrative serait revenir avant les lumières: des serfs affranchis (aucuns devoirs, ok, mais aucuns droits non plus et pas d'existence legale, on peut t'abattre librement) et des nantis qui se tapent les grosses parts. bref encore plus de fractures. en plus aucune reconnaissance civile, pas d'existence légale, tu peux même plus aider les autres.
alors soit c'est un retour de l'individualisme (j'arrive à vivre ss les autres et j'suis dans mon camp retranché) soit c'est la prise de pouvoir à part (constitution d'un nouvel "etat" de droit et luttes incessantes pour se reconnaissance= tpe jardin p^lanetaire) De quel cotété?
alors soit c'est un retour de l'individualisme (j'arrive à vivre ss les autres et j'suis dans mon camp retranché) soit c'est la prise de pouvoir à part (constitution d'un nouvel "etat" de droit et luttes incessantes pour se reconnaissance= tpe jardin p^lanetaire) De quel cotété?
- drÖne
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Lors de notre voyage en Bolivie, on nous a présenté comme une avancée démocratique de base le fait, pour les paysans des communautés rurales andines, de posséder des documents d'identité. Avant Evo Morales, les indiens étaient en effet privés de documents administratifs, ce qui signifiait pour eux :pH a écrit :srefuser la reconnaissance administrative serait revenir avant les lumières: des serfs affranchis (aucuns devoirs, ok, mais aucuns droits non plus et pas d'existence legale, on peut t'abattre librement) et des nantis qui se tapent les grosses parts. bref encore plus de fractures. en plus aucune reconnaissance civile, pas d'existence légale, tu peux même plus aider les autres.
alors soit c'est un retour de l'individualisme (j'arrive à vivre ss les autres et j'suis dans mon camp retranché) soit c'est la prise de pouvoir à part (constitution d'un nouvel "etat" de droit et luttes incessantes pour se reconnaissance= tpe jardin p^lanetaire) De quel cotété?
- aucun droit à la retraire, ni à la santé
- aucun droit du travail
- aucun droit de voyager
- pas le droit de vote
Ce qui rejoint ce que pH expliquait plus haut. Cependant, dans un Etat bureaucratisé et à tendances totalitaires, il faut aussi reconnaître que le fichage des individus, dont le fait d'avoir des papiers est l'une des composantes, est un réel moyen de coercision. L'enjeu des documents dépasse donc le document lui-même et doit donc être pensé dans ses relations à un contexte social et politique.
+A+
Modifié en dernier par drÖne le 10 mai 2007, 16:44, modifié 1 fois.
drÖne
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
je trouve que tu noircit un peut le tableau, déjà qu'il est pas beau à voir ... on verra bien de toute façon, mais ce que j'aime bien avec l'élection de sarko c'est que la pourriture ne se cache pas comme l'aurait fait la gauche molle, on est en plein dedans, le monstre se dévoile un peut plus, et dire que c'est la nature si belle et douce parfois qui fait émergé ces choses ...drÖne a écrit : Quand on reconduira les arabes et les noirs à la frontière..
Quand ton fils ou ta fille de 8 ans auront leur ADN répertorié dans une banque de gènes...
Quand on te demandera de travailler plus, pour produire plus....
Quand tu devras payer une fortune pour soigner tes enfants...
rien n'est vrai, rien n'est possible
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Le 4me point n'est pas d'actualité... mais
Le 3me et 1er le sont,
et le 2me on en ait tres proche ( http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 1-1,0.html )
Alors... restons désinvoltes, n'aillons l'air de rien?
Le 3me et 1er le sont,
et le 2me on en ait tres proche ( http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 1-1,0.html )
Alors... restons désinvoltes, n'aillons l'air de rien?
Hors-la-Vie
- drÖne
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Se plaindre peut aussi se traduire par "vouloir faire en sorte que les choses soient cohérentes avec nos valeurs", ou encore "militer pour l'intérêt général", etc. Attention au lexique de la "plainte" qui est finalement très libéral dans la manière dont il disqualifie tous ceux qui ne pensent pas comme les libéraux.staivair a écrit :c'est ce que je me dit aussi souvent,machin a écrit :meme si c'etait le paradis sur terre on continuerait a se plaindre.
l'humain est une vrai machine à se plaindre.
Sinon, en ce qui concerne le "c'est mieux ailleurs", je pense que la question est plus de trouver le lieu où l'on se sent en accord avec ses valeurs, ses aspirations et ses pratiques. Pour moi, ce n'est plus la France. Mais pour répondre à la question de machin (pourquoi si peu de gens partent ?), je dirais que partir demande pas mal d'argent ou alors pas mal d'abnégation : partir, pour moi, ce n'est pas fuir à l'arrache pour me retrouver à faire la plonge dans un Mc Do à Buenos Aires à 42 ans... Si je me barre, c'est pour construire ailleurs quelque chose d'intéressant et de cohérent pour moi que je ne pourrais pas construire en France. Du coup, ça demande soit pas mal de fric, soit pas mal de temps de réflexion, de prise de contact, et d'énergie. A moins d'être poussé par la peur ou suicidaire, on ne part pas comme on claquerait dans ses doigts.
+A+
drÖne
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
refuser sa carte alors on la refile à un autre qu'en a besoin
garder sa nationalité (pour intervenir auprès des autres et garder un lien social) francaise c'est aussi se dire que ce pays vaut pour d'autres choses: merde, il y a une sacré langue, et pis des idées progressisves (ailleurs ausii of course), un droit d'asile (un des seul pays encore à accepter des asiles politiques) et que pour le reste de l'humanité il faut que ce putain de pays riche (tant qu'y a encore des pays et des frontières) reste ce qu'il doit être-
changer de pays, oui, pour d'autres raisons que les tiennes, en fait, changer regulièrement de pays serait l'idéal
bureaucratisé oui mais à tendances totalitaire, ce mot renvoie à d'autres temps ou à d'autres regimes autrement plus assassins. disons normalisateur et exclusif
garder sa nationalité (pour intervenir auprès des autres et garder un lien social) francaise c'est aussi se dire que ce pays vaut pour d'autres choses: merde, il y a une sacré langue, et pis des idées progressisves (ailleurs ausii of course), un droit d'asile (un des seul pays encore à accepter des asiles politiques) et que pour le reste de l'humanité il faut que ce putain de pays riche (tant qu'y a encore des pays et des frontières) reste ce qu'il doit être-
changer de pays, oui, pour d'autres raisons que les tiennes, en fait, changer regulièrement de pays serait l'idéal
bureaucratisé oui mais à tendances totalitaire, ce mot renvoie à d'autres temps ou à d'autres regimes autrement plus assassins. disons normalisateur et exclusif
merci pour le lien , ça en rajoute une bonne couche ...TouF a écrit : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 1-1,0.html )
Alors... restons désinvoltes, n'aillons l'air de rien?
avant ils coupaient des mains des fois pour ça, je lisais récemment un livre sur l'imaginaire occidental des forêts et à une époque quand un gars se risquait a chassé dans un bois protégé (par un riche) pour bouffer, on lui coupait la main, il aurait bien préféré qu'on lui prenne juste ses empreintes ...
rien n'est vrai, rien n'est possible
wai c'est pas mal comme idee je l'avoue meme si tot au tard il sera obliger de s'identifierraph a écrit :
merde la vie sans le matricule pas exister des le depart c est la seule chance que tu peux donner
d'autant plus si il veut se sedentariser .
Je pense neanmoins que tout individu reste tributaire de ses parents je pousserais donc la reflexion a dire que l'homme ne peux acceder a une certaine liberte qu' a la mort de ses parents.
d'ou l'importance de donner a l'enfant de vrai base et les bonnes cartes pour sa reflection personnelle
68 K PAR K