Sinon, plus prosaique, y'a le traditionnel cocktail Molotov, mais bon, c'est juste pour l'association d'idées :
Bouteilles à la rue
j'aime bcp les images que nous propose LLB; des bouteilles dont on voit les stigmates des peines subies par leur retranchement dans les limbes du silence contri et forcé.
==mettre qque chose dans la bouteille,
==jouer sur l'étiquette?
"contenu: peines rentrées à déboucher",
ou "ingrédients: mes rencoeurs de votant" etc…
ou pourquoi pas le texte du fly?
etc…
==le décor: la bouteille aux pieds d'une godasse de luxe sur l'asphalte, …
ou sur un journal dans une poubelle,
ou devant une affiche politique froissée ou déchirée,
ou devant le magasin de télés avec tous les candidats simultanément sur les écrans…
… ça c'est rigolard … voté!
à+pH
==mettre qque chose dans la bouteille,
==jouer sur l'étiquette?
"contenu: peines rentrées à déboucher",
ou "ingrédients: mes rencoeurs de votant" etc…
ou pourquoi pas le texte du fly?
etc…
==le décor: la bouteille aux pieds d'une godasse de luxe sur l'asphalte, …
ou sur un journal dans une poubelle,
ou devant une affiche politique froissée ou déchirée,
ou devant le magasin de télés avec tous les candidats simultanément sur les écrans…
… ça c'est rigolard … voté!à+pH
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c h a r l i e
- Axis of evil
- Messages : 282
- Inscription : 08 janv. 2007, 23:07
Absolument! Rendons à LLB... 
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drÖne
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- Localisation : Présidictature de Drönésie Orientale
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Hé hop ! Un blog en ligne : http://bouteillesalarue.ouvaton.org/
Pour l'instant, y'a juste le texte et j'ai fait quelques essais d'interfaces avant de choisir celle-ci. Mais on peut changer : il existe plusieurs centaines d'interfaces disponibles. Celle-ci me paraissait la plus adaptée au contexte.
+A+
Pour l'instant, y'a juste le texte et j'ai fait quelques essais d'interfaces avant de choisir celle-ci. Mais on peut changer : il existe plusieurs centaines d'interfaces disponibles. Celle-ci me paraissait la plus adaptée au contexte.
+A+
drÖne
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
d'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit...
J'arrive et la boite déborde, Oulàààà.
Super ideé de faire des étiquettes le texte , du coup encore plus court que celui du flyer ou avec une image : bouteilles devant TV, sinon le jour j il y aura des bouteilles sur les trottoirs and so what ! Je reste encore ici un coup, le blog c'est comme une maison toute neuve, je n'ose pas y entrer tout de suite.
J'ai raccourci encore le texte :
Bouteilles à la rue
Les élections approchent. Que nous mettions ou non un bulletin dans l'urne, nous serons très nombreux à ressentir cette échéance comme une nouvelle occasion perdue de pouvoir exprimer une aspiration en votant. Nous sommes fatigués d'être méprisés et niés.
Pourtant des aspirations nous en avons, pour nous, pour nos enfants, pour nos semblables. Mais il n'existe nul espace politique où les faire vivre et fructifier.
Le rapport au politique est colonisé par des structures chargées de faire de la politique de façon "efficace" et "rationnelle" avec les résultats que l'on sait : la professionalisation et la médiatisation engendrent la distance, la distance engendre le mépris, le mépris engendre la rage ou le désespoir. En cette veille d'élection, aucun parti, aucun candidat, ne comprend l'urgence d'inventer un autre avenir, d'autres rapports humains, d'autres modes de développement pour la planète.
Pour masquer l'impuissance, le public est désigné comme celui qui ne peut pas et ne veut pas changer : nous ne serions pas prêts à changer de vie pour stopper la catastrophe qui s'annonce. Nous ne serions pas prêts à changer des rapports de force incorporés, naturalisés. Nous ne serions intéressés que par notre confort, notre santé, nos craintes et nos méfiances, notre cadre de vie, nos salaires. La poursuite des petits aménagements provisoires serait notre seul horizon politique.
Même si aujourd'hui on travaillait à des cahiers de doléance en vue d'états-généraux, nous savons que rien ne s'ensuivrait d'autre que la reconduction aménagée des mêmes rapports de force et des mêmes scénarios.
Aussi notre message est celui-ci :
Nous refusons de faire semblant que les appareils, partis, candidats, ou institutions, nous écouteraient. Que nous votions ou pas, rendons nous tous témoins les uns les autres de nos espoirs constamment déçus et de notre défiance envers nos représentants politiques.
Ecrivons nos propositions ou nos rêves, et mettons ces textes dans une bouteille, comme on jette une bouteille à la mer.
Déposons ces bouteilles devant les bureaux de vote, les mairie, les préfectures, les magasins, etc. : devant tous les lieux auxquels nous voulons signifier que nous savons que personne ne nous y écoutera. Ainsi, au mépris nous répondrons par l'ironie. Le nombre des bouteilles à la rue, et le nombre des textes non lus, signifieront notre mépris grandissant du politique et l'ampleur de nos désillusions. Faisons de la politique une poétique de l'inefficacité !
Pour que nos bouteilles se reconnaissent entre elle, collons dessus, au scotch, une étiquette qui portera une image à fabriquer, ou ce texte en très gros : Elections 2007 - Bouteilles à la rue - rêves perdus à partager
Super ideé de faire des étiquettes le texte , du coup encore plus court que celui du flyer ou avec une image : bouteilles devant TV, sinon le jour j il y aura des bouteilles sur les trottoirs and so what ! Je reste encore ici un coup, le blog c'est comme une maison toute neuve, je n'ose pas y entrer tout de suite.
J'ai raccourci encore le texte :
Bouteilles à la rue
Les élections approchent. Que nous mettions ou non un bulletin dans l'urne, nous serons très nombreux à ressentir cette échéance comme une nouvelle occasion perdue de pouvoir exprimer une aspiration en votant. Nous sommes fatigués d'être méprisés et niés.
Pourtant des aspirations nous en avons, pour nous, pour nos enfants, pour nos semblables. Mais il n'existe nul espace politique où les faire vivre et fructifier.
Le rapport au politique est colonisé par des structures chargées de faire de la politique de façon "efficace" et "rationnelle" avec les résultats que l'on sait : la professionalisation et la médiatisation engendrent la distance, la distance engendre le mépris, le mépris engendre la rage ou le désespoir. En cette veille d'élection, aucun parti, aucun candidat, ne comprend l'urgence d'inventer un autre avenir, d'autres rapports humains, d'autres modes de développement pour la planète.
Pour masquer l'impuissance, le public est désigné comme celui qui ne peut pas et ne veut pas changer : nous ne serions pas prêts à changer de vie pour stopper la catastrophe qui s'annonce. Nous ne serions pas prêts à changer des rapports de force incorporés, naturalisés. Nous ne serions intéressés que par notre confort, notre santé, nos craintes et nos méfiances, notre cadre de vie, nos salaires. La poursuite des petits aménagements provisoires serait notre seul horizon politique.
Même si aujourd'hui on travaillait à des cahiers de doléance en vue d'états-généraux, nous savons que rien ne s'ensuivrait d'autre que la reconduction aménagée des mêmes rapports de force et des mêmes scénarios.
Aussi notre message est celui-ci :
Nous refusons de faire semblant que les appareils, partis, candidats, ou institutions, nous écouteraient. Que nous votions ou pas, rendons nous tous témoins les uns les autres de nos espoirs constamment déçus et de notre défiance envers nos représentants politiques.
Ecrivons nos propositions ou nos rêves, et mettons ces textes dans une bouteille, comme on jette une bouteille à la mer.
Déposons ces bouteilles devant les bureaux de vote, les mairie, les préfectures, les magasins, etc. : devant tous les lieux auxquels nous voulons signifier que nous savons que personne ne nous y écoutera. Ainsi, au mépris nous répondrons par l'ironie. Le nombre des bouteilles à la rue, et le nombre des textes non lus, signifieront notre mépris grandissant du politique et l'ampleur de nos désillusions. Faisons de la politique une poétique de l'inefficacité !
Pour que nos bouteilles se reconnaissent entre elle, collons dessus, au scotch, une étiquette qui portera une image à fabriquer, ou ce texte en très gros : Elections 2007 - Bouteilles à la rue - rêves perdus à partager
Le Lion Bleuflorophage