les mouches mortes, roman à suivre, un épisode chaque jour

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konsstrukt
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Message par konsstrukt »

la principale erreur de ce siècle, à mon avis - et mon principal désaccord avec ton raisonnement -, c'est la confusion qui s'opère entre idéologie et pathologie.

le nazisme appartient à la deuxième catégorie, et aussi efficace et producteur de comportements et de modèles sociaux soit-il, ça ne sera jamais une idéologie. et faire entrer le nazisme dans le débat d'idée ne transforme pas le nazisme en idée, mais bien le débat d'idée en pathologie. les exemples ne manquent pas.

ta définition de l'idée ("des signes articulant des réalités du monde à des pratiques sociales") n'est en fait qu'une définition du signe, rien de plus. or le signe est creux, il accueille aussi bien l'idée que la pathologie.

mais quelle est la différence entre pathologie et idée ?

pour l'instant je ne suis pas très avancé sur la question, je suis parti d'un axiome simple (le nazisme est une pathologie. prouve-le ? non, je ne peux pas. je le sais. ah ouais d'accord, charlot ! mais je le prouverai, il faut me laisser le temps), et j'ai monté une expérience dans laquelle je traite des pathologies classiques (narcissisme, pulsions destructrices diverses, etc.) comme des idées. pour voir. et ça marche. tu prends n'importe quelle absurdité, tu la déguises en idée, et boum ça devient une idée. c'est comme les schtroumpfs noirs.

mais pour l'instant je ne suis pas plus avancé que ça sur ce terrain.

amicalement !
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drÖne
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Message par drÖne »

Hum, voilà une discussion qui nous éloigne des rives de la littérature, mais pourquoi pas ? Avant de distinguer "idéologie" et "pathologie", je pense qu'il faudrait déjà s'entendre sur les termes. Or, derrière "idéologie" et derrière "pathologie", il y a énormément de présupposés à lever. Sans entrer dans une dissertations du type "concours d'entrée à normale sup", disons que l'idéologie, en termes de sémiotique (tu auras compris que c'est mon domaine de référence), ça correspond grosso modo à une mise en discours récurrente d'un certain type de système de valeurs, lesquelles sont structurées sous forme d'axiologies, d'axes d'oppositions. Exemple : il y aurait du normal qui s'opposerait à du pathologique dans le fonctionnement social. A l'axe "normal vs pathologique", certains discours vont associer une valeur systématiquement positive à l'item "normal" (disons par exemple les moralistes d'inspiration positiviste), alors que d'autres idéologies vont plutôt désigner le "pathologique" comme étant du côté du bien, ou du bon : le romantisme noir du XIXème, ou avant elle Sade, par exemple.

Bon, sur la question du nazisme comme pathologie, j'avoue que c'est une idée qui me laisse perplexe. Si je peux être à 100% d'accord pour dire que le nazisme a été l'idéologie la plus néfaste produite par l'humanité, toutes périodes historiques confondues, j'ai du mal à envisager l'histoire du nazisme sur des bases métaphorisées à partir de la biologie ou de la psychologie. Si je mets de côté la biologie, puisque selon toi le caractère "pathologique" du nazisme semble s'ancrer dans la psychologie freudienne, et si j'examine où me mène l'idée du nazisme comme pathologie psychique, je ne suis pas très à l'aise : car le nazisme, ça n'a pas été, dans la réalité, exclusivement le fait d'êtres frustres soumis à des pulsions primaires. il y eut de grands intellectuels et des grands écrivains, ainsi que de grands scientifiques dont on imagine mal que ole comportement puisse se réduire à une simple pulsion primaire. Il y eut aussi des millions d'adeptes dans toute l'europe : le nazisme ne se laisse pas enfermer dans une psychologie du sujet, car il est avant tout l'aventure de peuples entiers. mais c'est aussi une histoire de "signes" : le nazisme, ce n'est pas une pulsion, car les grandes cérémonies de Nuremberg, l'esthétique nazie (comme celle du fascisme italien), tout ça n'a rien à voir avec la psychée humaine. On ne met pas Nuremberg sur le divan du psychanalyste ! On n'explique pas la formation d'une opinion publique hostile aux juifs et prète à les exterminer (ainsi que les tziganes, les communistes, etc.) en se référant seulement à une théorie issue du cabinet privé du psychanalyste, et centrée sur le sjuet dans ses rapports avec son psy.

Mais bon, ayant dit ça, je n'en explique pas mieux que toi comment un peuple de culture peut basculer dans l'horreur en moins de 10 ans... Disons que la psychanalyse me paraît la pire des explications : à mon avis, on explique très mal des phénomènes collectifs et des processus articulant le social et le sémiotique si on se sert d'une théorie du sujet comme la psychanalyse.

Bon, pour poursuivre, il faudrait également éclaicir la notion "d'idée" : un signe n'est pas "creux", sauf si on l'appréhende à travers la grille de lecture saussurienne classique (à laquelle on sait aujourd'hui que même Saussure d'adhérait pas !), et qui n'aborde le signe (et donc les idées) que comme un rapport binaire entre signifiant et signifié. Mais ce n'est pas la seule définition possible, heureusement ! Car un signe c'est à la fois une manifestation physique pouvant être perçue (le "signal", si on veut), la portion du réel que ça découpe (le "référent"), et les idées qui sont nécessaire à l'interprétation du signe (ou qui résultent de l'action du signe : en particulier des actes). Le tout étant indissociable dans la définition, comme dans l'analyse, de ce qu'est une idée.

C'est pour ça que l'on ne peut pas aborder le nazisme (ou d'autres idéologies) en termes de logique formelle. On peut aborder le nazisme (ou le communisme, la philosophie de Descartes ou n'importe quelle idée) non pas comme un ensemble de règles discursives engageant un certain rapport avec le réel et qui relèverait pour cela d'une analyse logique (on "prouverait" le caractère "faux" ou '"mauvais" du nazisme), mais comme la construction d'un certain type de réel, opérée par un certain type d'acteurs (avec leurs enjeux de pouvoir) à destination d'un certain type d'interprètes (l'opinion qui a adhéré au nazisme). C'est plus un "jeu de langage" à la Wittgenstein, une "pragmatique" de la communication (je connais mieux ce domaine) qui compte, pour comprendre ça, qu'un raisonnement sur les "idées" en tant que concepts.

Enfin, je sais pas quelles conséquences ça aurait pour toi, au plan littéraire ? Ca, ça m'intéresserait de savoir si, en changeant ta façon d'aborder la notion de signe (donc d'idée), ça impliquerait une réécriture de ton texte. On pourrait en discuter ?

+A+
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Message par konsstrukt »

pour l'instant je ne réponds qu'à ça :

"Enfin, je sais pas quelles conséquences ça aurait pour toi, au plan littéraire ? Ca, ça m'intéresserait de savoir si, en changeant ta façon d'aborder la notion de signe (donc d'idée), ça impliquerait une réécriture de ton texte. On pourrait en discuter ? "

pour le reste, un temps de digestion est nécessaire

en fait, je ne fait pas d'analyse a priori de ce que je veux écrire. à la différence d'auteurs intellectuels (comme umverto éco, par exemple), qui partent d'une idée et en tirent un texte qui l'illustre (enfin je caricature, hein, évidemment), je pars d'une observation informulée (c'est à dire qu'à ce stade-là de mon travail, ça se traduit sous la forme d'une envie de parler d'un truc), et j'écris sans réellement y réfléchir. ensuite, c'est plutôt les lecteurs dans ton genre qui ouvrent des perspectives de réflexion qui me suprennent parfois.

par exemple, au départ, pour les mouches, ce qui m'intéressait, c'était principalement la notion de fait-divers. ce qui était assez vague. ce n'est qu'ensuite, une fois le texte achevé, que des choses plus complexes peuvent en sortir. mais ce n'était pas intentionnel. ou, pour le dire autrement, j'avais l'intention de dire des choses complexes, mais je faisais confiance au texte pour choisir lesquelles. ma seule certitude est de parler d'ici et maintenant - ce qui est mon ambition de base.

donc, pour ce qui est de réécrire ce texte, je ne pense pas que j'en serai capable. peut-être que tu pourrais, toi, le réécrire ? d'autant que tu me sembles bien plus avancé que moi sur la question du signe (moi l'auteur le plus spécialisé que j'ai lu, c'est genette, donc ça va pas très loin quand même)

pour la suite de ton argumentation, à suivre !

amicalement
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Message par konsstrukt »

Je décide de suivre quelqu’un Qui Il y a tellement de gens ici tellement de gens à la FNAC Je fais le tour du dernier étage Partout où il y a des sièges il y a des lecteurs de manga Au rayon littérature française au rayon musique cinéma au rayon bédé évidemment C’est pathétique C’est tous des adolescents en baggy informe cher en nike ou en autres marques avec des eastpack mous entre leurs pieds ou sur leurs épaules pour les pas chanceux qui lisent debout Non pas un de ceux-là quel plaisir il y aurait je sais déjà tout d’eux Première terminale une chambre mal décorée de posters débiles dans le pavillon de leurs parents Je ne veux pas d’un de ces connards prévisibles Pas une racaille non plus du coup pas non plus un trentenaire intello genre bobo comme il y a à la DRAC non pas tout ça non c’est pas ici que je trouverai Je marche vers l’escalator je passe devant le forum là aussi des lecteurs de bédé leurs yeux hagards posés sur les succès facilement dessinés du moment une grande explosion des bouts de viande partout au plafond sur les hauts parleurs qui diffusent un CD mou des bouts de cervelle sur l’expo d’aquarelles fades tirées du dessin animé Corto Maltese Je m’engage dans l’escalator Je ne bouge pas il descend Je passe devant une affiche énorme qui annonce le nouvel album de patrick bruel L’escalator arrive à bout de course Je descends La musique est différente Je suis au niveau disques DVD Les gens sont encore plus stéréotypés Ils correspondent tellement au genre musical qu’ils écoutent ils vont tellement bien avec le rayon qui leur est destiné on croirait qu’ils sont déguisés Ils ne m’intéressent pas merde Je marche plus vite je suis impatient Je ne vais pas travailler aujourd’hui pas question non pas question Merde il me faut quelqu’un quelqu’un avec un peu de mystère quelqu’un dont la vie ne soit pas marquée sur ses fringues de merde ni sa coiffure de merde Je les hais tous je les hais ce sont des merdes des merdes des merdes des merdes j’ai envie de les taper de les fracasser de tout casser ici Je respire un peu Je suis immobile un moment Un handicapé Voilà ce que je veux Un handicapé Quelque soit son style même le plus banal le plus ordinaire son handicap le fauteuil roulant tout ça la vie qui va avec ça crée une énigme Maintenant que je sais ce que je veux c’est plus facile

Je trouve mon fauteuil roulant au rez-de-chaussée en train de discuter avec un vendeur du rayon informatique Je m’approche d’eux en matant les imprimantes pour faire vrai Ils discutent d’un scanner Le fauteuil veut acheter un scanner l’autre le vendeur il s’appelle fabrice c’est marqué sur un badge sur son petit gilet vert se renseigne sur ses besoins ses activités ce genre de trucs Moi j’écoute j’observe l’air de rien l’infirme Il a la quarantaine un fauteuil sophistiqué une tête bizarre de gros yeux une grosse bouche des petits bras on dirait un gros mongolien mais il parle bien juste une voix trop aiguë mais pas anormalement enfin un type normal pourrait parler comme ça ça choquerait pas bon lui bien sûr ça s’ajoute au reste c’est une caricature il porte un costume gris il pourrait être prof de math ou assureur sauf qu’il n’est rien juste un parasite financé par la COTOREP qui passe ses journées sur internet à parler à des tas de gens à envoyer des tas d’images d’oiseaux c’est sa passion il tente d’en parler au vendeur mais l’autre s’en branle complètement il ramène la conversation vers des trucs qui l’intéressent plus des histoires de DPI de vitesse surtout de rapport qualité prix de note technique Finalement l’infirme achète un scanner qui me semble coûter la peau des couilles enfin moi j’y connais pas grand-chose en tarifs de ces trucs la peau des couilles je me demande s’il a une bite s’il bande s’il baise ses jambes sont un peu maigres on le voit même à travers le pantalon gris il doit y avoir quelqu’un chez lui quelqu’un pour l’aider à pisser remarque je sais pas il se sert bien de ses bras même s’ils ont l’air un peu trop courts mais faudrait mesurer il est assis alors on se rend pas bien compte en plus il a pas l’air débile alors une infirmière qui lui tient la queue ça peut le gêner ou alors il bande c’est encore pire Non si ça se trouve y’a personne chez lui il conduit même sa bagnole un truc spécial pour les infirmes comme lui tient c’est marrant infirme informe c’est presque pareil je me demande si c’est exprès pour laisser penser à un lien c’est vrai que lui il quand même un peu difforme avec sa tête bizarre ses membres atrophiés J’imagine si il bouffe trop qu’il se prend du bide il va se transformer en une espèce de cancrelat je suis sûr qu’il a une grosse queue cet enculé qu’il est pédé enfin qu’il aimerait être pédé qu’il aimerait se faire mettre dans le fion mais c’est impossible peut-être qu’il se fait sucer branler par un infirmier particulier qu’il suce des jeunes types biens foutus qu’il les encule en rêvant de faire prendre le cul il regarde le vendeur d’une façon bizarre bon de toute façon on verra bien
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Message par drÖne »

konsstrukt a écrit :donc, pour ce qui est de réécrire ce texte, je ne pense pas que j'en serai capable. peut-être que tu pourrais, toi, le réécrire ?
Non, et je ne pense pas que ce soit nécessaire ! Ma question relevait plus de l'expérience de pensée, que d'une invitation à retravailler sur un texte qui se tient !

+A+ pour la suite (mais ne te sens pas obligé de me suivre sur le terrain de la sémio, faut pas forcément m'encourager dans mes perversités...)
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Message par konsstrukt »

oui, mais si l'expérience de pensée se concrétise, ça peut être amusant !

héhé, pour la sémio pas de problème, si ce n'est que je pratique plus en amateur qu'en spécialiste - et j'avoue que je n'avais jamais regardé mes bouquin sous cet angle.


à plus !
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Message par konsstrukt »

Je le suis jusqu’aux caisses Quand il paie c’est un moment pathétique la caisse est trop haute c’est une caisse où la fille est debout le truc à carte bleue est à hauteur d’homme la fille fait le tour l’aide il est super gêné il a pas l’habitude d’être aidé ça se voit ses gestes sont gauches il doit être seul chez lui de toute façon il a du pognon il doit avoir une super baraque sophistiquée il doit faire un boulot qu’on peut faire chez soi un truc genre informaticien ou alors peut-être il est artiste ça ça peut être marrant des types comme ça ça doit développer une imagination terrible c’est important l’imagination pour les artistes encore que quand je vois les spécimens qui défilent à la DRAC je me dis que c’est peut-être un handicap au contraire Ah il a enfin réussi à payer il est tout rouge la vendeuse aussi derrière lui la file s’est allongée y’a deux lycéennes qui se foutent de sa gueule ou alors de la gueule de la vendeuse je sais pas deux jeunes connasses qui écoutent du hip-hop parce que c’est à la mode qui sucent les bites de leurs copains qui jouissent pas parce qu’à cet âge les mecs baisent comme des merdes L’infirme se dirige vers l’ascenseur réservé aux handicapés ah merde j’avais pas prévu ça Je m’engage dans l’escalator je le descends en speedant le vigile me regarde salement mais le portique ne sonne pas alors je lui lance un regard vite fait qui veut dire je t’emmerde sale nègre mais je sais pas s’il comprend tout le message en tout cas il m’interpelle pas moi je suis déjà en bas pas le temps de vérifier L’ascenseur s’ouvre c’est lui il sort je le suis Je me dis merde si cet enculé à une voiture c’est foutu mais d’un autre côté son fauteuil est à moteur On sort de la maison rouge Il se dirige vers la place de l’homme de fer yes je me dis prends le tram enculé prends le tram oui il s’arrête sur le quai de la ligne a direction illkirch J’achète vite fait un billet j’aurais l’air con si se me faisais gauler que je le paumais à cause de ça J’attends d’autres gens aussi Je jette des regards sur l’affichage électronique

Le tram arrive Il fait chier tout le monde en entrant ceux qui rentrent ceux qui sortent je rentre avec lui Je me demande s’il sait que je le suis Sans doute non sinon il m’aurait déjà parlé Je fais pas attention aux gens je ne m’occupe que de lui Son regard est absent Les stations défilent Des gens rentrent des gens sortent Est-ce qu’il va me balader jusqu’à illkirch J’espère pas je veux pas une espèce de villa merdique je veux pas d’un bourge handicapé format série télé un stéréotype je veux un mystère sinon quel plaisir quelle joie sinon c’est rien Place de l’étoile encore une station il descend C’est quand même un coin à fric mais un vieux fric un fric de manoir pas de villa de trésor pas d’économie de mystère c’est de l’or pas des billets Il appuie sur le bouton qui déclenche la rampe il descend

Des rues que je ne connais pas Des rues larges bordées de murs derrière les murs il y a des rideaux d’arbre Il circule comme chez lui On dépasse ça on arrive dans un quartier moins riche des immeubles genre résidence privée dans les rues des étudiants des jeunes couples j’entends un chien un autoradio plus loin L’infirme arrive devant un immeuble Il lève le bras vers le digicode J’essaie de regarder 2246 La porte fait bzzt s’ouvre Il entre Elle se referme dans un claquement sec Je ne le suis pas J’irais une autre fois J’ai tout ce qu’il me faut Je souris Il faut que je me décide est-ce que je vais chez lui en pleine nuit pour profiter de sa présence ou est-ce que j’attends qu’il parte pour visiter seul Je ne sais pas Je n’ai pas envie de me casser d’ici Il fait bon C’est quoi ce quartier neudorf ou alors limitrophe neudorf Presque vers chez moi en fait c’est bizarre Enfin moi je suis plus vers jean jaurès ce genre-là chez les pauvres quoi chez les anonymes Remarque lui aussi il est plutôt anonyme oui mais il m’a attiré il m’a attiré l’oeil le regard la convoitise je ne sais quoi
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La suite!

Message par qweestion_taag »

Rhaaaa... :P
La suite, la suite!

a+
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psychologie des personnages

Message par qweestion_taag »

D'ailleurs je tenais à dire que j'étais surprise du récit des phantasmes sexuels du personnage principal... Je crois malheureusement qu'il se rapproche de la réalité. :? J'ai eu l'occasion de parler avec un psy de ce qui se passe dans la tête des violeurs. Le passage où il use de la violence envers une fille dans sa voiture me parait absolument réaliste. Voila tout à fait le genre de mec perturbé qui projette ses fantasmes violents dans la réalité... :cry:

?Qwees?
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Message par konsstrukt »

la suite arrive, n'aie crainte !

merci de tes encouragements !
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