Kenya
Posté : 11 nov. 2011, 16:25
Yop !
Me voilà de retour du Kenya, où je n'ai même pas réussi à rencontrer un shebab pour lui niquer sa race, ni même trouvé le moindre salafiste à dégommer. C'est plus ça, les voyages diplomatiques, pfff... Au lieu de ça, il faut vivre dans des endroits luxueux, voir plein d'animaux exotiques, bref, vivement une mission sur les problèmes de malnutrition et d'analphabétisme en banlieue parisienne !
Donc, au menu, visite du parc de Naivasha et de Cressent Island, la réserve où fut tourné Out of Africa, et, paraît-il, tout un tas d'autres films dont "African Queen". Hébergés dans un lodge de grand luxe, et girafes, gnous, babouins et autres hippopotames au réveil dans le jardin du lodge. L'hallu ! Tous en liberté, les bestiaux, avec les ibis, les pélicans, les zèbres, les gazelles... le tout au bord d'un lac magnifique. Au passage, c'est super vert, très frais comme climat : même l'été on supporte sa petite laine ! Et la traversée de la vallée du Rift est splendide.
Si j'ai le temps de vous mettre les photos, je le ferai, mais le temps, c'est ça qui manque le plus...
A part ça, ben Nairobi c'est pas le top (ça craint, on peut pas vraiment se balader le soir), et les gens vivent quand même dans de sales conditions. Entre Nairobi et Naivasha, on longe de sales favelas, même si le Kenya est un peu le moteur économique de l'Afrique de l'Est.
Le pire, c'est à Madagascar, oula !, là, ça rigole pas question misère : j'y ai passé une nuit en transit (mon avion avait eu du retard, et j'ai été hébergé au Carlton, un 5 étoiles où je n'ai rencontré ni DSK ni Nafisatou...), avec en face de l’hôtel des gens vivant dans des poubelles, des maisons en ruine en plein centre ville, des gamins qui zonent seuls à la recherche de déchets le long des routes... Une capitale pauvre dans le pays le plus pauvre du monde, qui n'en finit pas de s'enfoncer dans la misère. On leur a sucré certaines aides parce qu'ils sont en transition démocratique avec un pouvoir non élu : c'est sur, c'était ce qu'il y avait de plus urgent à faire, de laisser crever les gens de faim sous prétexte qu'ils ont viré un dictateur pour le remplacer par un pouvoir de transition démocratique...
Me voilà de retour du Kenya, où je n'ai même pas réussi à rencontrer un shebab pour lui niquer sa race, ni même trouvé le moindre salafiste à dégommer. C'est plus ça, les voyages diplomatiques, pfff... Au lieu de ça, il faut vivre dans des endroits luxueux, voir plein d'animaux exotiques, bref, vivement une mission sur les problèmes de malnutrition et d'analphabétisme en banlieue parisienne !
Donc, au menu, visite du parc de Naivasha et de Cressent Island, la réserve où fut tourné Out of Africa, et, paraît-il, tout un tas d'autres films dont "African Queen". Hébergés dans un lodge de grand luxe, et girafes, gnous, babouins et autres hippopotames au réveil dans le jardin du lodge. L'hallu ! Tous en liberté, les bestiaux, avec les ibis, les pélicans, les zèbres, les gazelles... le tout au bord d'un lac magnifique. Au passage, c'est super vert, très frais comme climat : même l'été on supporte sa petite laine ! Et la traversée de la vallée du Rift est splendide.
Si j'ai le temps de vous mettre les photos, je le ferai, mais le temps, c'est ça qui manque le plus...
A part ça, ben Nairobi c'est pas le top (ça craint, on peut pas vraiment se balader le soir), et les gens vivent quand même dans de sales conditions. Entre Nairobi et Naivasha, on longe de sales favelas, même si le Kenya est un peu le moteur économique de l'Afrique de l'Est.
Le pire, c'est à Madagascar, oula !, là, ça rigole pas question misère : j'y ai passé une nuit en transit (mon avion avait eu du retard, et j'ai été hébergé au Carlton, un 5 étoiles où je n'ai rencontré ni DSK ni Nafisatou...), avec en face de l’hôtel des gens vivant dans des poubelles, des maisons en ruine en plein centre ville, des gamins qui zonent seuls à la recherche de déchets le long des routes... Une capitale pauvre dans le pays le plus pauvre du monde, qui n'en finit pas de s'enfoncer dans la misère. On leur a sucré certaines aides parce qu'ils sont en transition démocratique avec un pouvoir non élu : c'est sur, c'était ce qu'il y avait de plus urgent à faire, de laisser crever les gens de faim sous prétexte qu'ils ont viré un dictateur pour le remplacer par un pouvoir de transition démocratique...